Atelier #5 | |
10 juin 2022 - 14h30 - 17h30 | Balise 46, MJC Villeurbanne |
Parcours 5 : Hospitalité : langues et musiques en migration | |
Parcours en coopération avec le réseau Traces « Baragouiner », serait un mot issu de l’incompréhension – et probablement du mépris – de la bourgeoisie parisienne face au breton : « bara » y signifie pain et « gwin », vin. Selon les légendes, le mot utilisé pour décrire un parler inintelligible viendrait ainsi des revendications des ouvriers ou des soldats bretons. La rencontre des langues suscite facilement des incompréhensions voire du rejet, mais les malentendus peuvent être productifs et construisent la richesse d’une langue. Ainsi, l’arabe maghrébin a pu inviter à la fête et aux réjouissances plusieurs générations de locuteur·trice·s français·es à travers la migration du mot « Nouba », originairement une forme musicale arabo-andalouse, la nūba ou nawba. Comment concevoir les circulations des personnes, mais aussi des langues et des musiques, à l’aune d’une idée d’hospitalité ? Est-il possible de désigner une langue de référence pour échanger et partager dans l’espace public national et international sans écraser la diversité des langues migrantes, régionales, nationales, etc. ? De quelle manière peut-on promouvoir les langues et musiques non-majoritaires de façon à ce qu’elles restent vivantes et innovantes ? Comment développer la créativité des rencontres linguistiques et musicales tout en évitant le risque d’une homogénéisation des pratiques ? Puisqu’un·e Français·e sur quatre est issu·e de l’immigration, comment valoriser la diversité des fils qui tissent les destins communs ? Avec : Temps animé par Sebastien Escande | Coordinateur au Réseau Traces |
31 mai 2022
Parcours 5 : Hospitalité : langues et musiques en migration
Programme
